Back in NY !
Après le Texas, je reviens à New York, seulement pour quelques jours.. c'est la fin du voyage, et donc de ce blog. Pour finir, une petite histoire bien New yorkaise : celle du 475 Kent Avenue, à Brooklyn, le long de la rivière.
Danc cet ancien bâtiment industriel, des centaines d'artistes, musiciens, danseurs, etc ont installés leur studio et pour certains, y vivent parfois depuis plus de dix ans.
Le problème, c'est que les temps sont durs pour les personnes vivant dans des lofts plus ou moins légalement à Brooklyn. Beaucoup de gens se font expulsés, pour des raisons diverses.
Danc cet ancien bâtiment industriel, des centaines d'artistes, musiciens, danseurs, etc ont installés leur studio et pour certains, y vivent parfois depuis plus de dix ans.
Le problème, c'est que les temps sont durs pour les personnes vivant dans des lofts plus ou moins légalement à Brooklyn. Beaucoup de gens se font expulsés, pour des raisons diverses.
C'est ce qui est arrivé à un matin d'hiver, aux habitants du 475 Kent Street, officiellement parce que le bâtiment ne répond pas aux normes de sécurité. Sauf que ceux-là, savent comment s'y prendre pour s'organiser, se mobiliser, faire parler d'eux.
La première idée : "montrer aux gens qu'on est pas des artistes qui crèvent de faim. On apporte de gros revenus à la communauté".
La deuxième : "rester visible parce que c'est un problème récurrent (les expulsions), mais cette fois, ça arrive à une communauté d'artistes, qui ont la capacité de se mobiliser".
Ici, quand on parle de communauté, c'est pas pour rire. ils se connaissent, travaillent parfois ensemble. Et lors de ma visite, dès que l'on croise quelqu'un, on demande des nouvelles de ses enfants, on sait où il habite en attendant un possible retour dans l'immeuble, etc.
En bas, dans le froid, les gens se relaient pour tenir une permanence, requise par la ville durant les travaux. Quand on arrive, on doit décliner identité et coordonnées. Ceux qui ne sont pas à la permanence font du café pour ceux qui y sont. La jeune femme qui était en bas quand je suis arrivée, pour trois heures, était enceinte et tricotait des chaussons pour son bébé, emmitouflée dans des anoraks.
Ces gens sont incroyables de détermination. La solidarité est au rendez-vous, un peu de chaleur dans le froid new yorkais !
La première idée : "montrer aux gens qu'on est pas des artistes qui crèvent de faim. On apporte de gros revenus à la communauté".
La deuxième : "rester visible parce que c'est un problème récurrent (les expulsions), mais cette fois, ça arrive à une communauté d'artistes, qui ont la capacité de se mobiliser".
Ici, quand on parle de communauté, c'est pas pour rire. ils se connaissent, travaillent parfois ensemble. Et lors de ma visite, dès que l'on croise quelqu'un, on demande des nouvelles de ses enfants, on sait où il habite en attendant un possible retour dans l'immeuble, etc.
En bas, dans le froid, les gens se relaient pour tenir une permanence, requise par la ville durant les travaux. Quand on arrive, on doit décliner identité et coordonnées. Ceux qui ne sont pas à la permanence font du café pour ceux qui y sont. La jeune femme qui était en bas quand je suis arrivée, pour trois heures, était enceinte et tricotait des chaussons pour son bébé, emmitouflée dans des anoraks.
Ces gens sont incroyables de détermination. La solidarité est au rendez-vous, un peu de chaleur dans le froid new yorkais !
Pour ne rien gâcher, la vue est superbe. Les photos sont prises depuis un des lofts...